Diminuée par une douleur à la cheville droite depuis de longues semaines, Maria Sharapova a connu une grosse frayeur, dimanche, face à Mashona Washington en passant tout près d'une élimination au premier tour. Contrainte de sauver trois balles de match face à l'Américaine, la Russe s'en est sortie grâce à son énorme volonté et son tempérament de battante. "Dans ma tête, j'ai bloqué la douleur", a-t-elle confié. Courageuse, l'ancienne lauréate de Wimbledon aime repousser ses limites.
L'esprit chevillé au corps... Maria Sharapova est allée puiser au fond d'elle-même, dimanche, pour passer le premier tour des Internationaux de France. Dos au mur face à Mashona Washington, petite sœur de Malivai, connu pour avoir atteint la finale de Wimbledon, la belle des courts a senti le vent de la défaite souffler tout près de ses oreilles, alors qu'elle avait le match bien en main jusqu'au milieu du deuxième set. Menée 5-2 dans la troisième manche, Sharapova s'est fait mal, au sens propre du terme, pour tenter de renverser une situation bien compromise.
Les pigeons de Maria...
A son grand étonnement d'ailleurs, alors qu'elle se voyait déjà dans l'avion: "Je me suis surprise, c'est vrai", reconnaît-elle. "Mais cela signifie que je suis une battante. J'aime la compétition. Si je n'étais pas comme ça, j'aurais pu rester à la maison... Mais maintenant que suis ici, je vais essayer de faire le maximum. Et si ça ne va pas, si j'ai trop de douleurs, je m'arrêterai." Pour son retour sur le circuit, elle qui n'avait plus joué en compétition depuis sa finale perdue à Miami, Maria Sharapova a serré les dents, se faisant poser un nouveau strapping par la kiné du tournoi pendant le match.
Pourtant, sa présence à Roland-Garros, était loin d'être assurée: "La décision de venir ici était difficile à prendre. Je ne savais pas si j'allais encore prendre une semaine de repos. En tous les cas, les résultats de l'IRM sont meilleurs qu'il y a quatre semaines", ajoute-t-elle. Et la principale intéressée commence à retrouver le moral, en espérant que la roue tourne ces prochaines semaines en sa faveur.
Pour l'anecdote, alors que Washington se voyait en position de conclure la rencontre, deux pigeons se sont posés sur le court, de son côté, avant de s'envoler. Fallait-il y voir un signe ? "Ces pigeons sont mes plus grands copains", plaisanta-t-elle. "J'ai d'ailleurs l'intention d'en acheter quelques uns pour les avoir à la maison !" Pour s'envoler à son tour sur le circuit ?
06 juin 2006
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