Kate Middleton, la petite amie du prince William, a fêté mardi ses 25 ans, harcelée par la presse britannique qui voit en elle une nouvelle Diana et espère des fiançailles rapides avec le futur roi d'Angleterre.
Plus de 20 photographes et cinq équipes de télévision étaient ainsi présents devant son appartement de Chelsea (ouest de Londres), lorsqu'elle est partie travailler en voiture. La veille ils étaient une douzaine. Une photo exclusive de Kate, désormais suivie quasi en permanence, peut en effet se vendre jusqu'à 30.000 euros.
Fidèle à sa ligne de conduite, la jeune femme, qui fréquente le prince William depuis trois ans, n'a rien dit.
Et Clarence House n'a pas davantage précisé si le prince, âgé de 24 ans et deuxième dans l'ordre de succession au trône, avait pu se libérer de ses obligations militaires pour l'aider à souffler ses bougies d'anniversaire, soulignant qu'il s'agissait d'une "affaire privée".
Depuis plusieurs semaines, les rumeurs de fiançailles vont bon train, même si rien ne permet de les étayer.
Et la presse ne lâche plus d'une semelle la jolie brune, au point que le cabinet d'avocats Harbottle et Lewis, qui défend les intérêts du prince Charles, le père de William, cherche actuellement un accord amiable avec les médias, pour la protéger de ce que les princes assimilent à du harcèlement. Faute de quoi, les avocats pourraient intenter une action en justice, rapportait mardi le Times.
"Kate est une jeune femme intelligente et sensée, mais il y a une limite (...) La situation devient insupportable", confiait ce week-end un membre de l'entourage royal au Sunday Telegraph.
Le déchaînement de la presse rappelle au prince William de bien mauvais souvenirs : il y a 26 ans, sa mère, Diana, âgée de 19 ans, avait subi le même traitement, avant même ses fiançailles avec Charles. Et les paparazzis étaient également à ses trousses lorsqu'elle est morte dans un accident de voiture fin août 1997 à Paris.
Hasard du calendrier, l'enquête judiciaire sur la mort de la princesse Diana s'est ouverte lundi à Londres.
Officiellement, Kate Middleton est une personne ordinaire, et ne peut donc bénéficier d'aucune protection policière particulière.
Mais vendredi dernier, dix policiers sont venus la protéger des photographes, à la sortie d'une boîte de nuit londonienne avec le prince William.
Et premier résultat des tractations en cours avec la presse, News International, branche britannique du groupe Murdoch, a annoncé mardi avoir interdit la publication de photos de Mlle Middleton prises par des paparazzis, une mesure immédiatement saluée par Clarence House.
Elle concerne le Times, le Sun, mais aussi News of the World, le Sunday Times et le quotidien gratuit thelondonpaper.
Ce qui ne change rien à l'intérêt suscité par les moindres faits et gestes de la jeune femme: la semaine dernière, c'était une contravention, pour sa voiture mal garée. Mi-décembre, la jeune femme a également volé la vedette au prince William, en assistant à la cérémonie marquant la fin de sa formation d'officier à l'académie militaire de Sandhurst.
Et les comparaisons entre Diana et Kate fleurissent, souvent à l'avantage de cette dernière: elle est vue par les médias britanniques comme plus assurée que ne l'était au départ la jeune et rougissante Diana, elle a fait de plus longues études (elle est diplômée en histoire de l'art de l'université écossaise de St Andrews quand Diana avait arrêté ses études à l'âge de 16 ans).
Et sa relation avec William, avec lequel elle a cohabité lorsqu'ils étaient étudiants, est perçue comme plus équilibrée que ne l'était celle de Diana avec Charles, de 13 ans son aîné, et qui avait été poussé contre son gré à ce mariage.
10 janvier 2007
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