Adriana Karembeu aime les défis et les émotions fortes. Pour sa première participation au récent rallye féminin "Aïcha des Gazelles" dans le Sud marocain, elle a été servie.
"J'ai eu très peur, mais tout ceci a un sens", a confié la top-modèle slovaque à l'Associated Press, tout juste remise de ses émotions. Et pour cause, après avoir perdu le cap de la course et mal aiguillées à un poste-frontière, Adriana Karembeu et sa coéquipière ont beau eu manier boussole, carte et compas: elles étaient bel et bien perdues dans le désert. Mais en Algérie, pays ne figurant pas du tout sur l'itinéraire du rallye.
Pourtant, la nuit tombant, une silhouette féminine est apparue dans la lumière des phares de leur puissant 4X4. "C'est là qu'une femme, Fatima, vivant seule avec ses sept enfants nous a accueillies malgré la barrière de la langue et offert un couscous, ainsi que le gîte dans sa modeste demeure", poursuit, émue, Adriana.
Une nuit riche en émotions pour la blonde concurrente, qui, s'enquérant de l'absence d'homme à la maison, a appris que Fatima était veuve, et, qu'ainsi que le veut la coutume locale, son défunt mari était enterré sous la maison.
Après une nuit très courte, l'Ambassadrice de la Croix-Rouge a offert les six jours de vivres que contenait son véhicule à sa bienfaitrice en la serrant dans ses bras.
"C'est un message humanitaire très fort pour moi qui travaille aussi sur le droit des femmes au sein de la Ligue Internationale des Droits de l'Homme" conclut Adriana, qui ajoute être ravie d'aller bientôt au Mali, pour y enseigner "les gestes qui sauvent".
09 mai 2006
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire