Britney Spears fait bloquer la publication d'informations sur sa cure

La chanteuse Britney Spears a obtenu jeudi à Londres une injonction visant à empêcher des fuites dans la presse sur sa récente cure de désintoxication à Malibu (Californie), a annoncé un cabinet d'avocats londonien.

Le cabinet spécialisé Schillings a indiqué dans un communiqué qu'un juge, Charles Gray, avait accédé à cette demande d'injonction déposée par "Britney Spears pour empêcher la personne ou les personnes (...) qui ont fait fuiter dans la presse des informations sur la cure de réhabilitation" qu'elle vient de suivre, de continuer.

La chanteuse de 25 ans, est récemment sortie du centre de désintoxication Promises, où elle était entrée le 20 février, après s'être rasée la tête devant les objectifs des paparazzi. Elle y a assisté à des réunions des alcooliques anonymes pendant près d'un mois, et se "porte bien", a rapporté mercredi l'hebdomadaire People.

Cette injonction visait à empêcher "des révélations supplémentaires empiétant sur sa vie privée".

Schillings a précisé que cette "injonction s'appliquera désormais aux médias britanniques afin de les inciter à ne pas commettre l'erreur de procéder à de plus amples révélations s'ils étaient approchés par (John Doe) ou son agent", a poursuivi le communiqué. John Doe est l'équivalent de "X" dans la justice française.

"Mlle Spears se réserve le droit et entend poursuivre en justice toute fausse allégation qui a déjà été publiée" sur sa cure de désintoxication, a continué Schillings.

Le cabinet d'avocats a également déposé une demande auprès de la Haute Cour pour forcer certains groupes de presse britannique à révéler leurs sources afin d'identifier l'informateur.

Il n'est pas possible de faire un procès pour violation de la vie privée en Grande-Bretagne mais différentes lois permettent néanmoins de protéger les personnes, notamment la législation sur les droits de l'Homme qui reprend la convention européenne des droits de l'Homme. L'article 8 de cette convention protège la vie privée.