L'actrice et chanteuse Arielle Dombasle a reçu mercredi soir les insignes de chevalier dans l'Ordre national de la Légion d'Honneur des mains du ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, lors d'une cérémonie tenue au ministère.
Saluant "la grande actrice, la beauté renversante, aussi à l'aise en égérie rohmérienne qu'en Milady de Winter", le ministre, manifestement inspiré, a aussi rendu hommage à l'actrice et à la chanteuse "tour à tour évanescente, intello, piquante, candide, charnelle, provocante ou timide".
"Vous êtes capable dans le même temps d'interpréter Puccini et Judy Garland et de défrayer la chronique en vous faisant meneuse de revue" au Crazy Horse, a rappelé M. Donnedieu de Vabres, faisant aussi l'éloge de "la diversité de l'artiste, native du Connecticut, élevée au Mexique et "française d'adoption".
"Quand on m'a dit que j'avais été choisie par la République comme 'chevalière', je me suis dit: 'Mon Dieu, ça doit être une blague! Qu'est-ce que j'ai bien pu encore dire comme bêtise? Il doit plutôt s'agir de la 'Noix d'Honneur'", a répondu tout sourire Arielle Dombasle dans son emphase habituelle.
L'artiste, qui dit avoir vérifié le sens de la Légion d'Honneur dans le dictionnaire, s'est reconnu "une certaine vertu", payer ses contraventions et aimer "rendre des services", comme "répondre aux lettres" et "toujours accepter les rôles des jeunes réalisateurs inconnus, d'où ma filmographie truffée de films que personne n'a vus", a-t-elle poursuivi devant l'assistance hilare, où figurait son compagnon, le philosophe et romancier Bernard-Henri Lévy. Arielle Dombasle a aussi remercié la République, elle qui a remis "tant de prix, d'Awards et de médailles en chocolat", et promis de porter ce ruban rouge "qui brillera de mille feux".
01 mars 2007
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